Les deux principaux types d'instruments que l'on rencontre en astronomie sont les lunettes et les télescopes. Chacun possède ses avantages et ses inconvénients. Dans notre association nous rencontrons principalement des télescopes dont le diamètre s'étend de 115 mm à 280 mm. Bien sûr, il ne faut pas oublier les jumelles qui sont d'un grand secours pour observer un champ étendu. Même des jumelles de tourisme conviennent parfois très bien à condition de les rendre stables. Le principe optique d'une lunette est très simple. C'est un tube à l'extrémité duquel se trouve un objectif constitué d'une ou de plusieurs lentilles. La visée s'effectuant par l'arrière du tube.
Il existe différents types de téléscopes pour amateurs dont les plus utilisés sont les "Schmidt-Cassegrain" et les "Newton" (du nom de leurs inventeurs respectifs). Ci-dessus, nous voyons une photos de ces deux systèmes optiques. Il est difficile de dire lequel est meilleur que l'autre. Cela dépend de l'utilisation que l'on en a. Ce qui compte avant tout est le diamètre de l'instrument. Plus il est important et plus on collecte de lumière. Mais attention car quelles que soient les performances de l'instrument, celles-ci ne seront guère exploitables dans un site pollué. Les astronomes amateurs font la chasse aux lumières parasites. Il ne s'agit pas d'éclairer moins, mais d'éclairer mieux et de ne pas faire n'importe quoi n'importe où et n'importe Comment. Dans les observatoires professionnels, on trouve de nos jours des instruments dont le miroir primaire atteint 10 mètres de diamètre. C'est le cas des télescopes Keck à Hawaï. L'Europe met en place actuellement, au Chili, un interféromètre de 7 télescopes dont quatre ont un diamètre de 8 mètres, le VLT. Une fois son installation terminée, ce sera certainement l'instrument le plus performant du monde.
Le VLT |
Mont Paranal |
Puissance d'un instrument |
|||
Diamètre |
Magnitude limite |
Nombre de Galaxies |
Nombre d'étoiles |
Oeil nu |
6 |
3 |
7 700 |
50 mm |
10 |
870 |
300 000 |
60 mm |
11 |
1 000 |
690 000 |
70 mm |
11,3 |
1 200 |
1 000 000 |
80 mm |
11,6 |
1 400 |
1 500 000 |
90 mm |
11,9 |
1 550 |
1 800 000 |
100 mm |
12,1 |
1 700 |
2 250 000 |
115 mm |
12,4 |
1 900 |
3 000 000 |
130 mm |
12,7 |
2 100 |
3 800 000 |
150 mm |
13 |
2 300 |
4 600 000 |
180 mm |
13,4 |
3 300 |
6 750 000 |
200 mm |
13,6 |
3 900 |
8 200 000 |
250 mm |
14 |
5 000 |
10 000 000 |
300 mm |
14,5 |
6 200 |
18 250 000 |
400 mm |
15,1 |
10 000 |
30 000 000 |
460 mm |
15,4 |
16 000 |
42 000 000 |
625 mm |
16,1 |
27 000 |
73 000 000 |
On reconnaît généralement 4 grossissements pour un instrument. Le grossissement minimum est celui qui offre le maximum de champ et le plus de luminosité. On peut le calculer en multipliant par 7 le rapport f/D. Exemple: un télescope 200/1200 a un rapport f/D = 6. L'oculaire donnant le plus faible grossissement aura donc une focale de 6 x 7 = 42 mm. Le grossissement moyen correspond à 3 fois le rapport d'ouverture. Pour un 115/900 nous obtiendrons: (115/900) x 3 = 23,5 mm. Le grossissement utile est destiné à observer des détails planétaires. Il est donné par un oculaire dont la focale est comprise entre f/D x 1,5 et f/D x 0,7. Le grossissement maximum est indispensable pour séparer les étoiles doubles, mais il offre peu de luminosité et nécessite des oculaires de bonne qualité optique. Il est égal à environ f/D x 0,5. Mais dans tous les cas, il faut savoir que la première qualité d'un instrument est son diamètre (ou ouverture). Plus celui-ci est important, plus la luminosité de l'image reçue sera meilleure .